Ceci est le dernier tweet de BHL. En anglais, comme la plupart des autres. Parce que BHL est un donneur de leçons planétaire. Et aussi parce que l’anglais est la langue du patron.
En français ça donne :
J’étais à #Odesa, #Ukraine, lorsque 17 dirigeants africains ont rendu visite à #Poutine à Petersburg. C’était une honte, le début d’un suicide et un déni moral du meilleur de l’histoire africaine. Afrique courageuse ! La #Russie est un pays colonialiste ! Il faut bouger et soutenir #Zelensky
En fait c’est pour faire de la pub à son article dans le Wall Street Journal. Je ne résiste pas au plaisir de traduire la première phrase. (Ensuite c’est payant, mais ce n’est pas la peine…)
Titre : Soutenez l’Ukraine, mes amis africains.
Sous-titre : Vladimir Poutine dénonce le colonialisme occidental alors qu’il ramène ses plus atroces pratiques.
« J’ai connu le Rwanda au temps du génocide contre les Tutsis. J’ai couvert les guerres en Angola, en Érythrée et au Burundi. J’ai mobilisé contre le génocide au Darfour et les massacres dans les monts Nouba, pour les chrétiens persécutés au Nigeria et pour les militants anti-apartheid en Afrique du Sud. J’ai été au côté du peuple algérien quand les groupes islamistes l’exterminait, et j’ai soutenu les aspirations démocratiques de la société civile de Libye. »
L’enflure du globe trotter humanitaire est ridicule, mais la fin sur la Libye est véritablement ignoble quand on sait ce qu’il a fait pour plonger le pays et toute la région dans le chaos. (Dont on est peut-être seulement en train de sortir si l’on en croit ce qui se passe au Mali, au Niger et au Burkina Faso.)
Cela m’a permis de vérifier que le fil Twitter de BHL est toujours une galerie de photos du grand héros, qui multiplie les actes héroïques non plus partout dans le monde mais uniquement en Ukraine. Il y en a à foison…
Il repasse même de plus anciennes photos, mais particulièrement réussies :
Et l’on n’oublie pas le passage du très pieux BHL à la synagogue de Dnipro (trois photos).




