Deux surprises aux élections italiennes : au sein de la coalition de droite, c’est la Ligue du Nord qui a emporté le plus de voix (17,6% contre 14% pour Forza Italia). On pouvait l’imaginer, mais il y a quelques semaines, et même au vu des premiers résultats partiels, cela paraissait improbable. Comme la coalition de Berlusconi est en tête avec 37% des voix, ce devrait être, comme convenu, le chef de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, qui devrait devenir Premier ministre. Mais la grande surprise est que le Mouvement 5 étoiles, qui paraissait (vu de loin en tout cas) en perte de vitesse, a obtenu 32,5% des voix. Un record. De ce fait la coalition de droite n’a pas la majorité absolue. Les négociations risquent d’être très longues, voire même d’aboutir à une impasse. Matteo Salvini vient de dire qu’il a « le droit et le devoir de gouverner », mais il rejette toujours tout accord avec le Mouvement 5 étoiles, et cela est réciproque.
Quoi qu’il en soit les Italiens ont clairement manifesté leur mécontentement face à l’invasion de leur pays et à la soumission à l’européisme.
Ce qui est une bonne nouvelle. L’autre bonne nouvelle est la déconfiture de l’amie du pape, celle qui fait partie des « grands de l’Italie », comme il dit. « Pour la Bonino, c’est l’euthanasie », titre Libero, soulignant que « l’énorme visibilité médiatique n’a pas payé » : sa liste européiste et immigrationniste n’est pas seulement en dessous des 3% qui permettent d’avoir des élus, mais en dessous de 1%. Pschitt…
