Il y avait dix ans que Vladimir Poutine n’avait pas parlé devant l’ONU, dit-on. Et ces derniers temps il était le grand méchant qu’il fallait punir. Et même c’était de pire en pire puisqu’il s’impliquait en Syrie et qu’il allait se rendre responsable d’une escalade parce que les Etats-Unis ne pouvaient pas accepter cela…
Mais ces tout derniers jours ce n’était plus le discours de John Kerry…
Et voilà qu’à la tribune de l’ONU, entre deux couplets assassins sur Poutine et sur Assad, Barack Obama déclare tout à trac qu’il est « prêt à travailler avec tout pays, y compris la Russie et l’Iran, pour résoudre le conflit ».
Y compris avec les plus méchants des plus méchants : la Russie et l’Iran.
Donc avec Assad.
Et François Hollande a encore l’air d’un crétin, à répéter tout seul ses anathèmes contre Assad qui ne sont plus de saison…
Tandis que Poutine peut savourer une victoire peu banale : le président américain faisant volte face pour venir sur sa position…